J'ai grandi au Cameroun avec ma famille, où l'accès aux ressources de santé était à notre disposition. De temps en temps, je recevais des questions de mes amis cherchant un avis médical. À ce moment-là, je n'avais aucune expérience dans le domaine médical, alors je les renvoyais à mes parents ou j'obtenais des réponses de leur part. En grandissant, j'ai réalisé que c'était un gros problème parce que de nombreuses filles se tournaient plutôt vers des connaissances ou du personnel non médical pour obtenir des soins médicaux. Cette envie était alimentée par la honte, la culpabilité ou le manque d'orientation. Pendant mes études aux États-Unis en tant qu'étudiant international africain, j'ai eu une mauvaise expérience avec un médecin qui m'a découragé de consulter un médecin si nécessaire. Avec le temps, j'ai compris que je n'avais rien à voir avec cela et que c'était le rôle du médecin de me traiter équitablement et de m'aider à obtenir le traitement médical requis. En raison de certaines circonstances malheureuses dans le domaine médical de mon pays, j'ai compris pourquoi mes amis évitaient de contacter les médecins par peur d'être jugés. La triste histoire est que cet état d'esprit affecte la santé des femmes, et pour le surmonter, les femmes doivent connaître leurs droits en matière de procréation et disposer de ressources pour trouver le bon prestataire de soins de santé en fonction de leurs besoins. Par conséquent, AWHWI.